Le parcours d’un architecte résulte selon moi de plusieurs influences : la formation, qu’elle soit en école ou non, est le moment d’une rencontre, de la passation d’un savoir mais surtout d’un regard différent sur le monde, d’une approche poétique et sensible de notre environnement. Au hasard des chemins pris, de l’investissement de chacun et de l’opportunité d’une rencontre maitre/élève, elle peut être aboutie ou non. Cette étape, même infructueuse, n’est malheureusement pas un frein à l’exercice de la profession.
L’expérience professionnelle, qui se traduit par un passage en agence est l’occasion de l’apprentissage des règles de la profession et de la manipulation de l’espace. Elle est selon moi essentielle pour acquérir des compétences, mais également pour connaître la douloureuse condition d’exécutant, gage d’une certaine humilité.
La sensibilité, enfin, qui est propre à chacun mais qui, si elle fait défaut, laisse l’architecte inachevé, au mieux technicien aguerri. La maturité faite d’expériences et aussi d’échec, viendra parachever cette formation.
Tout en étant technicien, l’architecte se doit d’apporter un regard sensible sur ce qui l’entoure, à moins de n’être que maître d’œuvre. Il n’est pas non plus artiste car on attend de lui une réelle technicité et une prise sur le monde matériel. L’architecte est donc capable d’être à mi chemin entre l’homme qui rêve et l’homme qui raisonne.
Il est chargé d’assurer la communication entre des intervenants aux préoccupations et aux origines très diverses.
Il doit pouvoir établir une synthèse entre des notions techniques, comptables et esthétiques, lier l’objectif au subjectif.
Il doit pouvoir passer de l’échelle d’un territoire, d’une construction à celle d’un assemblage constructif avec toujours la même optique en tête : la cohérence du projet. Conduire un projet, c‘est aussi et surtout tisser une relation humaine sincère et profonde.
Avec le maître d’ouvrage tout d’abord, qui va lui dévoiler son mode de vie, ses goûts, ses dégoûts, ses phobies et ses rêves…Avec les acteurs du bâtiment, qu’ils soient ingénieurs, artisans ou simples manœuvres. L’architecte se doit d’être capable de dialoguer indifféremment avec tous ces constituants de la société, en trouvant les mots justes, sans mépris ni condescendance. C’est-à-dire trouver les mots pour faire partager le goût de l’architecture, de la matière et de l’acte de faire. Il également un garant du dépassement de soi dans une société qui pousse à la déqualification, au manque d’exigence et à l‘indigence de la pensée.
L’évolution de la société ne va pas dans le sens de l’architecture - évolution politique, sociale, économique, normative.
L’envie du beau s’amenuise, le manque de culture altère le jugement. La recherche du profit, du pratique nuit à l’équilibre du cadre bâti. Les extensions résidentielles des villes se réalisent sans architecte sous l’œil complaisant des pouvoirs publics et des acteurs économiques.
Les choix de société s’opèrent et déteignent sur les individus : toujours plus de temps et de moyens pour les loisirs, moins de temps et de moyens pour bâtir son cadre de vie. Qualité d’un espace, d’une matière, d’un lieu, de relations visuelles ou sonores, toutes des notions qui sont exclues de l’apprentissage dans notre société. Les lacunes de l’enseignement en la matière sont entretenues au fil des publications grands public où l’on confond « déco » et architecture, où tout est « design » sans en comprendre le sens.
Faire appel à un architecte pour concevoir son habitat ou ses bureaux, au-delà de la signature de complaisance ou de l’envie de se démarquer, est aujourd’hui trop rare dans la mesure où le grand public n’a pas les clefs pour comprendre et apprécier son apport. Il est pourtant le seul acteur du secteur du bâtiment qui est prêt à s’investir avec passion dans cet acte de bâtir. Il viendra prendre possession d’un site avec la discrétion et le respect qui se doit, tiendra compte de la course du soleil, des vues proches ou lointaines, d’un léger dénivelé, d’un arbre, d’un passé.
Il saura prendre le temps d’écouter et d’échanger avec son client pour traduire au mieux des envies en espaces.
Il dessinera des espaces sur mesure sans enfermer les habitants dans des standards, sans concessions liées à des accointances avec des fabricants et fournisseurs divers. Il cherchera à produire de l’émotion.
Aujourd’hui, les maîtres d’ouvrages attendent de l’architecte une compétence essentiellement technique et comptable. Il ne faut pas oublier que la plus value d’un architecte, à la différence d’un technicien, reste surtout sa capacité à traduire de façon sensible des données matérielles.
Les missions proposées
L’atelier n’est pas spécialisé et aborde tous types de programmes avec un goût et une expérience particulière dans le domaine du logement collectif et de l’habitat en général.
Le thème de l’ossature métallique a également fait l’objet d’une recherche approfondie notamment appliquée à la maison individuelle.
Eric de Rengervé, architecte DPLG diplômé de l’école supérieure d’architecture de Paris-Belleville (ex UP8), possède les compétences inhérentes à celle de l’architecte auxquelles viennent s’adjoindre celles de bureaux d’études spécialisés :
Etc …
L’atelier peut répondre à tous types de demandes, en maitrise d’ouvrage publique, institutionnelle et privée. De la maison individuelle à l’équipement public, les missions proposées sont celles relatives aux contrats dits de maitrise d’œuvre.
Suivant la loi MOP, les missions se décomposent suivant les phases suivantes :
Esquisse
Avant-projet sommaire
Avant-projet définitif
Permis de construire
Projet de conception générale
Dossier de consultation des entreprises
Assistance aux contrats de travaux
Visa des études d’exécution
Direction de l’exécution des travaux
Assistance aux opérations de réception
Dossier des ouvrages exécutés
Le maitre d’ouvrage peut confier à l’atelier tout ou partie de ces missions étant entendu qu’il ne sera pas effectué, sauf cas exceptionnel, de mission d’études sans qu’il ne lui soit confié la direction des travaux.
Une mission de conseil et de relevé des existants pourra être effectuée uniquement dans le cadre d’un projet global de conception et de réalisation de travaux.
L’atelier ne réalise pas de mission de diagnostic, métré loi Carrez, ravalement ou expertise après sinistre.
Rémunération
L’atelier est exclusivement rémunéré par le maitre d’ouvrage et ce en toute transparence. En aucun cas, l’architecte n’accepte de commission ou de pourcentage reversé par les entreprises.
Dans le cadre d’un projet de maison individuelle, et sauf cas particulier, les honoraires de l’atelier sont calculés au pourcentage du montant HT des travaux. Pour un projet d’un montant de travaux (hors honoraires) supérieur ou égal à 300 000€ HT, les honoraires sont fixés à 12 % pour l’ensemble des missions énumérées ci-dessus (mission complète). En dessous de ce seuil, ils sont compris entre 12 et 15% suivant la complexité du projet et le type de missions confiées.
Au sortir de mes études, qui restent une période d’une richesse unique, j’ai exercé dans diverses agences et durant ces 20 années j’ai pu parfaire ma maturité dans l’approche et la conduite du projet ainsi qu’une solide expérience technique et constructive.
J’ai collaboré dans différentes structures, qu’elles soient renommées comme celle de J. RIPAULT ou LAZO et MURE ou non. Chacune de ces expériences m’a permis de d’apprendre et développer un aspect de la profession.
Parallèlement, j’ai participé à de nombreux concours ouverts pour lesquels certains de mes projets ont été récompensés ou remarqués.
Aujourd’hui je veux partager cette envie dans une relation directe architecte/client sans le filtre d’une hiérarchie.
Décider d’exercer en nom propre est un choix ambitieux dans la mesure où l’on estime avoir atteint les objectifs de maturité de sa réflexion, une compétence technique certaine, une sensibilité exacerbée et un goût prononcé de l’échange.
Eric de Rengervé - architecte
| Mars 2003 | Diplôme d’architecte D.P.L.G. – mention très bien Projet : « Une nouvelle école d’architecture pour Paris-Belleville » Olivier Gahinet, rapporteur Mémoire : Recherche historique sur les unités pédagogiques d’architecture (1968-1978) sous la direction de M-J. Dumont |
| 1994-2000 | Etudes d’architecture à l’Ecole d’Architecture de Paris-Belleville (UP8) |
| 1998-1999 | Un centre civique à Romainville – Laurent Salomon / UNO, enseignants Une pièce urbaine à Saint-Denis – Henri Ciriani, Laurent Beaudouin, enseignants |
| 1997-1998 | 60 logements à Paris – Emmanuelle Colboc, enseignante Un collège 500 à Paris – Emmanuelle Colboc, enseignante |
| 1996-1997 | 4 logements individuels à Paris – Emmanuelle Colboc, Claude Vié, enseignants |
| 2012-2015 | AGENCE Marc ANDREATTA à Lorient - Chef de projet Ensemble de bureaux, commerces, crèche d’entreprise, logements collectifs |
| 2009-2011 | ATELIER CREA à St-Quentin-en-Yvelines - Chef de projet 21 logements sociaux à PANTIN (93) – APS à DCE 43 logements à MANTES-LA-JOLIE (78) – suivi des études et suivi de chantier Extensions de maisons individuelles - suivi des études et suivi de chantier |
| 2006-2009 | EXERCICE EN LIBERAL Suivi d’études pour le compte de l’agence Pierre Bernard Suivi d’études pour le compte de l’agence Lazo & Mure Projet théorique pour une maison modulaire à ossature bois |
| 2004-2005 | AGENCE LAZO & MURE à Paris - Chef de projet EHPAD 90 lits à DIJON (21)- suivi des études APS à DCE 102 logements pour personnes âgées à ANGERS (49) - concours |
| 2000-2004 | AGENCE RIPAULT & DUHART à Paris - Chef de projet Espaces sport, culture et vie étudiante à RENNES (35)- chantier Bibliothèque universitaire à SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES (78)- chantier Musée d’art contemporain à VITRY/SEINE (94)- suivi des études APS à DCE Maison de l’enfance à SUCY-EN-BRIE (94)- concours 76 logements “plus” à VILLEJUIF (94)- concours Centre culturel à DEAUVILLE (14)- concours |
| 1998-2000 | AGENCE Joël NISSOU à Paris - Chef de projet 21 + 15 logements PLA/PLAi à VERSAILLES (78) 58 logements étudiants à FIGEAC (46) Restructuration de 2 ensembles de logements à BRIVE-LA-GAILLARDE (19) Unité de cogénération à SAINT-OUEN (93) 5 logements individuels à SOMSOIS (51) 54 logements individuels et semi-groupés à VITRY LE FRANCOIS (51) Institut de défense de l’enfance et de la famille à BRETIGNY/ORGE (91) |
| 1997 | AGENCE Emmanuelle COLBOC à Paris - Stagiaire |
| Etés 1990 à 1997 | AGENCE Claude GINSBURGER à Paris |
| 2005 | Produire du nouveau / LILLE - EUROPAN 8* |
| 2005 | A beach lodge / CHAN CHAN (Pérou) * |
| 2005 | Un immeuble haut en zone urbaine / LILLE - CIMBETON 7 |
| 2004 | 400 000 logements / BARCELONE |
| 2003 | Une maison des cultures nouvelles / Réhabilitation des halles Boulingrin à REIMS - CIMBETON 6 |
| 2001 | Réinventer l’habitat intermédiaire / 30 logements semi-collectifs à MONTREUIL - CIMBETON 5* |
| 2000 | Utopie réaliste - sur les traces de J.B Godin / 100 logements pour la Ville de GUISE* |
| 1999 | L’institution citoyenne dans la ville / Extension de l’hôtel de ville de JUVISY - CIMBETON 4 |
(* = projets récompensés)
